Elève
Messages : 9 Date d'inscription : 17/03/2020 Classe : Seconde 9
| Sujet: confrontation Julie/Prêtre Lun 6 Avr - 13:27 | |
| La première phrase de ce texte est au présent " - Nous devons, madame, obéir aux uns et aux autres : la loi est la parole, et les usages sont les actions de la société », nous le voyons grâce aux verbes « devons, es, sont.. " C’est un discours direct. De plus, l’emplois du pronom "nous" peut signifier que le lecteur est inclus. Il y a également une figure de style avec l’emploie de « la loi est la parole » qui est une allégorie. Cette phrase, " - Obéir à la société ?… reprit la marquise en laissant échapper un geste d’horreur", nous montre que Julie parle, on est encore dans du présent et dans un discours direct. Il y a ensuite une phrase narrative, "Hé ! monsieur, tous nos maux viennent de là. Dieu n’a pas fait une seule loi de malheur ; mais en se réunissant les hommes ont faussé son œuvre". Il y a une interpellation de Julie pour le prêtre par la présence de " Hé " et " Dieu n’a pas fait une seule loi de malheur " est une allégorie en faisant ressortir Dieu. Cette prochaine phrase " Nous sommes, nous femmes, plus maltraitées par la civilisation que nous ne le serions par la nature. La nature nous impose des peines physiques que vous n’avez pas adoucies, et la civilisation a développé des sentiments que vous trompez incessamment. La nature étouffe les êtres faibles, vous les condamnez à vivre pour les livrer à un constant malheur " cette phrase nous montre ce qu’elle pense, il y a encore l'emplois du "nous" qui inclut toutes les femmes de plus dans cette phrase, elle parle de la nature comme un être vivant avec l’emploie de plusieurs personnification et du vocabulaire péjoratif " étouffe, impose peines physiques… ". "La nature étouffe les êtres faibles, vous les condamnez à vivre pour les livrer à un constant malheur." L’emploie du pronom " vous " inclus également les lecteurs. Elle emploie " la nature " comme étant une personne il y a donc une personnification. "Le mariage, institution sur laquelle s’appuie aujourd’hui la société, nous en fait sentir à nous seules tout le poids : pour l’homme la liberté, pour la femme des devoirs. Nous vous devons toute notre vie, vous ne nous devez de la vôtre que de rares instants." Dans cet extrait elle parle des femmes comme si elles vivaient toutes la même chose. Elle fait de même pour les hommes, elle en parle comme si ils étaient tous violents, elle en fait donc une généralité. "Enfin l’homme fait un choix là où nous nous soumettons aveuglément. " Elle dénonce le fait que les femmes ne puissent pas possédés et usés de leur droit comme elles le désirent contrairement aux hommes. "De là sont nées mes souffrances. Mais moi seule parmi les malheureuses créatures si fatalement accouplées je dois garder le silence ! moi seule suis l’auteur du mal, j’ai voulu mon mariage." Elle se plein de sa situation et regrette son mariage et même certainement de ne pas avoir écoutée son père. . Enfin, " Elle s’arrêta, versa des pleurs amers et resta silencieuse" est une peu comme une indication qui montre ses mouvements, on est dans une phrase narrative. |
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