Elève
Messages : 19 Date d'inscription : 17/03/2020 Classe : 2°9
| Sujet: Extrait Julie/Prêtre Lun 6 Avr - 11:55 | |
| Repérage du texte Pauline Stefaniak 2°09 "— Nous devons, madame, obéir aux uns et aux autres : la loi est la parole, et les usages sont les actions de la société." Cette phrase est au présent, nous le voyons grâce au verbe nous devons. C’est un discours direct. De plus, l’emplois du pronom nous peut signifier que le lecteur est inclus. Il y a également une figure de style avec l’emploie de « la loi est la parole » qui est une allégorie. "-Obéir à la société ?… reprit la marquise en laissant échapper un geste d’horreur." Cette réponse de Julie montre que nous sommes dans un dialogue. Il y a ensuite une phrase narrative. "Hé ! monsieur, tous nos maux viennent de là. Dieu n’a pas fait une seule loi de malheur ; mais en se réunissant les hommes ont faussé son œuvre". Il y a une interjetions par la présence de « Hé » qui montre que Julie interpelle le prêtre. "Nous sommes, nous femmes, plus maltraitées par la civilisation que nous ne le serions par la nature. La nature nous impose des peines physiques que vous n’avez pas adoucies, et la civilisation a développé des sentiments que vous trompez incessamment." Il y a encore l’emploie du pronom « nous » qui inclus l’ensemble des femmes. L’ensemble des femmes du livre mais aussi celles qui lisent. Julie tente de dénoncer des maltraitances faites aux femmes dans la sociétée. "La nature étouffe les êtres faibles, vous les condamnez à vivre pour les livrer à un constant malheur." L’emploie du pronom « vous » inclus également les lecteurs. Elle emploie « la nature » comme étant une personne il y a donc une personnification. "Le mariage, institution sur laquelle s’appuie aujourd’hui la société, nous en fait sentir à nous seules tout le poids : pour l’homme la liberté, pour la femme des devoirs. Nous vous devons toute notre vie, vous ne nous devez de la vôtre que de rares instants." Dans cet extrait elle parle des femmes comme si elles vivaient toutes la même chose. Elle fait pareil pour les hommes, elle en parle comme si ils étaient tous violents. Elle fait une généralité. "Enfin l’homme fait un choix là où nous nous soumettons aveuglément. " Elle dénonce le fait que les hommes aient tous les choix et que les femmes n’en est aucun. "Oh ! monsieur, à vous je puis tout dire. Hé bien, le mariage, tel qu’il se pratique aujourd’hui, me semble être une prostitution légale." Grâce à l’emploie de « oh », Julie tente d’interpeler le prêtre. Elle dit se qu’elle pense du mariage. "De là sont nées mes souffrances. Mais moi seule parmi les malheureuses créatures si fatalement accouplées je dois garder le silence ! moi seule suis l’auteur du mal, j’ai voulu mon mariage." Elle plein sa situation, et regrette son mariage. Elle regrette peu être même de pas avoir écoutée son père. "Elle s’arrêta, versa des pleurs amers et resta silencieuse." Cette dernière phrase est dite par le narrateur et décrit la situation. C’est donc une phrase narrative.
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