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Travail d'analyse des 3 docs Anna LELOUP

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Anna LELOUP
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MessageSujet: Travail d'analyse des 3 docs Anna LELOUP Travail d'analyse des 3 docs Anna LELOUP EmptyMer 25 Mar - 12:27

Analyse comparative des 3 œuvres  



Document 1 : Les deux publicités Dolce Gabbana de 2007

La première publicité montre une femme à terre dans une position très peu naturelle, comme si elle posait. Elle est très courtement vêtue et est fort maquillée. Elle porte des chaussures à talons noires. La position de la femme est très équivoque : elle est fortement sexualisée car il émane une sorte de désir de son corps. Autour d’elle siègent quatre hommes habillés en costar, comme s’ils occupaient des postes importants pour la société. Un est agenouillé auprès de sa tête avec une main dans ses cheveux et une sur son bras nu. Un autre est debout un peu plus loin, le regard fixé sur elle. Deux hommes sont en arrière-plan, un est debout et a le regard fixé vers le sol. On ne voit du deuxième que ses jambes car il est en élévation par rapport aux autres hommes. Son tronc et son visage sont hors-champ. Le décor derrière est très simple. On voit une sorte de piscine (les hommes sont positionnés autour). La femme est en premier plan et au-devant de la piscine. Toute cette scène est entourée par des murs gris. On a l’impression que la scène est en élévation car on ne distingue que du ciel et aucune parcelle de terre.
On peut interpréter cette affiche comme une démonstration pure de la supériorité masculine par rapport à la femme. La femme est réduite à un objet sexuel convoité par les hommes. Le verre posé à côté de la piscine peut renforcer ce statut « d’objet » car il se situe à la même hauteur que la femme. Quand on regarde l’affiche dans son ensemble, les seules choses au sol sont le verre et la femme. Ce statut est très réducteur pour la femme qui se voit considérée comme un objet futile. A la différence du verre, la femme est cependant au premier plan : cela pourrait montrer l’inutilité du verre par rapport à la femme, qui elle peut être un objet de désir. On peut voir également que les hommes sont positionnés au-dessus de la femme. Il la regarde de haut, comme s’ils étaient supérieurs. L’homme agenouillé au côté de la femme, la caresse comme on caresserait un animal. C’est à ce statut très réducteur que la femme est condamnée sur cette affiche. Le regard de l’homme debout à droite participe également à ce statut réducteur car il la regarde de haut, comme si elle n’était qu’un objet à convoiter. De manière générale, les hommes sont positionnés au-dessus de la femme. Cette dernière est même positionnée en dessous du sigle de la publicité « Dolce & Gabbana » comme si elle était moins importante que la marque elle-même. On remarquera aussi que tous les hommes sont positionnés au-dessus du sigle (il y’en a même un en élévation !) Enfin, le corps de la femme est disposé tel qu’il soit au paroxysme de sa sexualisation. Sa peau est brillante et elle a les lèvres dans une position qui évoque le désir (on remarquera la couleur rouge du rouge à lèvres qui renforce l’idée de désir).
La seconde publicité fonctionne avec la première, c’est-à-dire que l’on voit toujours les mêmes personnages, dans le même décor, mais cette fois-ci avec des positions et des tenues différentes. Trois des hommes sont torses nus et ont la peau très brillante. Les hommes ne sont non plus en costar mais dans des tenues plus classiques, moins prestigieuses. Tous les regards des hommes sont fixés sur la femme qui est dans une position de plus en plus équivoque. Elle a le bassin en l’air, ce qui rend sa position très sexualisée. Son visage est crispé : on ne pourrait pas dire si elle ressent du désir ou du dégoût à l’idée de ce que l’on lui fait subir. Un homme est complétement sur elle et lui bloque le bras avec violence.
Cette seconde affiche peut être interprétée dans le même sens que la première, sauf que ce qui est représenté est exacerbé. La position de la femme est d’autant plus équivoque ce qui confirme les soupçons que l’on avait sur la sexualisation du corps de la femme, quitte à en faire un objet de désir sexuel. On remarque que la femme est toujours positionnée en dessous du slogan « Dolce Gabbana ». On remarque que cela est fait exprès car le slogan a été baissé très bas pour qu’il soit juste au-dessus de la femme et au-dessous de l’homme, qui lui est positionné sur la femme. Les hommes regardent la femme avec un désir qui en devient presque animalisant. Un seul homme est à présent sur la femme mais l’image nous suggère que les autres hommes vont aussi profiter de cette femme.
Ces deux affiches sont des symboles de la supériorité des hommes, du machisme et des inégalités hommes-femmes. La femme est réduite à un objet sexuel, faite pour provoquer du plaisir à l’homme.


Document 2 : La domination masculine « La Construction Sociale du Corps », 1998 de Pierre Bourdieu

Pierre Bourdieu, sociologue, pense que la vision de la relation sexuelle varie selon le genre de la personne. Tout d’abord, l’homme a une vision compétitive de la relation sexuelle, c’est-à-dire que pratiquer l’acte sexuel avec plusieurs partenaires différentes est une fierté. Montrer sa puissance par rapport à la femme est aussi un objectif des hommes. Il va être plus attaché à pratiquer l’acte sexuel mécaniquement avec une pénétration. Le plaisir et la jouissance ne sont que secondaires à sa vision de l’amour. L’unique plaisir qu’il peut retirer de cette expérience serait le plaisir que la femme aura retiré. Cet acte est une victoire pour l’homme car cela veut dire qu’il a réussi à dominer la femme et à lui provoquer du plaisir.
Pour la femme, l’acte sexuel a une tout autre signification. En effet, il a une portée très importante car pour une femme, donner son corps à un homme, est un engagement. Dans le contenu des actes, les femmes n’ont nullement besoin de pénétration pour prendre du plaisir à avoir une relation sexuelle. La caresse, la parole ou encore le toucher peuvent remplacer une pénétration et ainsi provoquer un plaisir à la femme. Cette dernière est très sensible aux détails composant la relation sexuelle, plus qu’à l’acte lui-même.
En somme, l’homme aime la relation de soumission lors de l’acte sexuel : il aime que la femme se fasse plaisir grâce à ses actes. L’homme aime généralement que le plaisir découle de ses actes. Il aime l’amour violent et agressif, l’amour pur. La femme, elle, va être plus sensible à certains détails, aux paroles de son partenaire ainsi qu’à l’attention qu’il va lui porter.

(Ayant trouvé de bons éléments d’analyse dans ces deux documents, j’ai préféré me concentrer sur ces derniers)


« La femme victime, coupable de la société »

Ces deux documents sont récents et datent d’il y a moins de 25 ans. Pourtant, on retrouve une position de la femme très dégradante sur la publicité de Dolce Gabbana. La femme est un objet de désir sexuel, ne servant qu’à procurer un plaisir aux hommes. La femme est ici victime de la société car elle est montrée dans une position équivoque ce qui la montre dans un statut très réducteur. L’homme est montré comme supérieur, comme si les femmes n’attendaient qu’eux pour réussir à vivre correctement.
Mais on peut dire que ce statut réducteur, attribué à la femme, découle plus ou moins d’elle dans les rapports sexuels qu’elle entretient avec l’homme. En effet, la femme va attendre de l’homme qu’il lui procure de l’attention durant le rapport sexuel. Si elle montre que cela lui procure du plaisir, l’homme sera satisfait car il sera la source du bonheur de la femme. La femme est plus sensible que l’homme dans la teneur sincère et romantique de l’acte sexuel. Elle n’impose pas forcément sa volonté et se soumet à l’homme. Même si le rapport ne convient pas à la femme, si elle ne le signale pas, l’homme aura toujours ce sentiment de puissance. La femme est donc quelque part coupable de la société car elle ne parle pas de son mécontentement face à ce statut réducteur qui lui est assigné.
On peut donc conclure en disant que la femme est à la fois coupable et victime du statut inférieur qu’on lui assigne en société. Actuellement, des mouvements s’insurgent pour soutenir l’égalité homme-femme, peut être que ce mouvement permettra à la société d’évoluer ?
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