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Alexa FOULON
Elève

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Date d'inscription : 17/03/2020
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MessageSujet: Analyse des documents Analyse des documents EmptyMer 25 Mar - 12:06

Analyse des publicités de Dolce & Gabbana


Cette première publicité met en scène cinq personnes, on reconnaît quatre hommes et une seule femme. Elle montre en une image toute l’influence du patriarcat et de la supériorité de l’homme en une image. La femme est allongée dans une position provocatrice, elle est le modèle de beauté de notre société actuelle : elle est fine, grande, sans défaut apparent. Elle est de plus habillée en tenue légère et porte des talons hauts. Son rôle dans cette image est de continuer de propager cette image et l’idée que la femme n’est là que pour « faire joli », décorer de la mise en scène à la vraie vie. Les hommes l’entourant sont placés soit debout soit agenouillé mais toujours apparaissant supérieur à elle. On pourrait trouver plusieurs interprétations à cela mais toujours relativement dégradante.

La première serait de penser qu’au vu de leur position intimidante et de l’agenouillement plutôt protecteur vers sa tête, ces hommes sont là pour protéger la femme ici en position de faiblesse. Cela renvoie donc au fait qu’une femme ne peut se défendre seule et que la présence d’un homme à ses côtés est presque vitale.

La deuxième montre encore la domination de l’homme mais cette fois sexuelle. En effet dans cette tenue et position la femme semble presque être un jouet. La position des hommes montre le fait qu’ils lui sont supérieurs en terme de force et que cela va de soi qu’ils lui seront supérieurs en général. La mise en scène va même jusqu’à en placer un, à moitié hors-champs, sur une plateforme. On ne peut voir que le bas de son corps et imaginer qu’il montre ainsi sa supériorité. Est-ce que déduire que cette publicité montre en plus en quelque sorte l’égoïsme et le complexe d’infériorité de l’humain qui cherche toujours à être le meilleur pour battre les choses comme un animal sauvage serait aller trop loin ? On peut néanmoins prouver qu’elle montre la femme en tant que soumise sur le plan sexuel par l’arrière-plan : le fond choisit est un ciel bleu nuageux. On devine facilement que les modèles se situent en haut d’un immeuble ou d’un autre bâtiment haut. On peut donc en déduire que les agents marketing de la marque on voulu montrer que la femme était obligée de monter « au septième ciel » grâce à la présence de ces hommes. Cela allant donc aussi dans le sens d’idées conservatrice et dégradantes vis-à-vis de l’acceptation des relations homosexuelles.

L’analyse portée sur la première s’applique aussi à la deuxième mais l’idée de la place protectrice de l’homme y est totalement effacée. Cette fois les hommes sont en tenues plus décontractées voir très légères. La femme a une position presque d’attente sexuelle alors qu’un homme la plaque au sol. Sadomasochisme ou simple réalité de notre société ? Cette scène met presque en scène un viol ou la femme est résignée et semble normale pour tous les spectateurs évidemment masculins. Ceux-ci regardent avec un intérêt particulièrement appuyé sans paraître le moins du monde choqués. C’est donc cette image là que les grandes marques cherchent à véhiculer. C’est à cause de cela que malgré toutes les actions menées le patriarcat est toujours le moteur de la société. On peut donc conclure de ces deux publicités que le problème vient du capitalisme.




Analyse de l’extrait de Bourdieu « La domination masculine »

Bourdieu dénonce dans son texte la supposée supériorité de l’homme au lit. Il met en avant le fait qu’un homme, pour asseoir sa virilité, a besoin de conquérir physiquement une femme en la couchant dans son lit. L’acte est alors une sorte de marquage de son territoire dont il pourra se vanter par la suite. En effet le terme « conquête » n’a pas été choisi par hasard il s’agit bien d’un besoin primitif et conditionné par l’environnement dans lequel il a grandit. Bourdieu dénonce donc par ce fait le geste de la femme qui est de satisfaire son partenaire en « simulant » bien qu’elle ait eu d’autres attentes.
Toute la thèse de cet extrait revient donc au fait qu’une femme, dans notre société, n’a pour seul rôle que de se soumettre à un homme et de la satisfaire dans son égo et sa virilité malgré qu’elle ne soit pas forcément en accord avec cette idée. L’éducation et l’environnement où elle a grandit la conditionne à cela de façon à ce que cela devienne instinctif.


Analyse du Webtoon " Traditions d’Olympus "

(J’ai choisi d’analyser le chapitre 21)


Cet extrait n’est peut-être pas le plus intéressant au niveau des évènements qu’il contient ( par rapport au chapitre 24).
Tout d’abord le style artistique de la de l’illustratrice est très intéressant de part son jeu avec les couleurs et les contrastes qu’elle crée pour ses personnages. En général, et d’après ses dires, elle se base sur la personnalité, sur l’environnement et sur les relations des personnages lors de leur création. Hadès est par exemple bleu car il vit dans les enfers et se fond avec eux tandis que Perséphone est rose premièrement car elle incarne le printemps mais aussi pour contraster dans le royaume d’Hadès. Le chapitre 21 commence avec Apollon et Hermès dans une voiture. Comme à l’accoutumée, les cases de dessins sont assez petites et assez épurées de manière à ce que l’on se concentre pleinement sur les personnages et sur ce qu’ils disent. Les bulles, de tout le récit sont les seuls éléments nets, l’artiste a choisi d’utiliser une texture de papier (numérique) assez marquée et un pinceau aérographe à jet doux très grand afin d’avoir cet effet texturé. Elle a choisi de laisser seulement l’esquisse pour le peu de forme qu’a le fond pour qu’on puisse reconnaître une voiture mais en gardant toujours des tons gris clair pour garder la contraste du violet d’Apollon et du rouge d’Hermès. Les personnages ont tous des couleurs lumineuses qui les démarquent du fond.

L’intégralité du chapitre montre l’attachement aux apparences et au désir de conquérir en étant le meilleur et en exposant sa virilité à travers Apollon, dieu de la beauté. La première réaction de celui-ci en voyant Perséphone est de faire remarquer sa beauté. Juste après il va s’appuyer sur le côté de sa voiture typée sport, donc bling-bling et dans le paraître, dans une position qu’il veut « cool » mais ne montre qu’un désir de s’afficher publiquement sous une image stéréotypée.

Celui-ci non content d’être un modèle d’exposition inutile de sa masculinité est aussi un modèle de stupidité et d’égocentrisme. Il n’hésite pas à rabaisser Hadès qu’il voit donc comme son concurrent direct en déclarant lui déclarant qu’il n’avait été gentil que dans le but de « l’avoir dans son lit ». On retrouve donc ici l’idée qu’un homme a besoin de posséder une femme jusqu’au bout pour se sentir vivre et, bien que cela ne soit pas forcément une réalité d’aujourd’hui, cela en est une dans l’esprit d’Apollon. On devine donc qu’il est seulement intéressé par Perséphone dans ce but. Sa phrase provoque d’ailleurs l’hilarité d’Hermès ainsi que la sienne, preuve exacte que la conquête est une fierté masculine dont ils peuvent rire entre eux. Il conclut le chapitre en demandant à l’aider, montrant ainsi qu’il voit la femme comme une chose fragile qui ne peut se débrouiller seule et qui n’a pas la force de porter des charges lourdes.

Ce chapitre est donc le parfait indicateur que certaines mentalités masculine arriérées ne choquent pas le moins du monde les hommes qui y sont habitués mais est très lourd pour la gente féminine qui en est toujours la cible.


Mise en commun des analyses


Ces trois documents ont donc prouvés que les mentalités n’évoluent pas et se dégradent même pour certaines avec le temps. La femme est toujours vue comme un objet fragile et à la disposition de l’homme sur tous les plans. Elle n’a comme rôle que d’obéir sans broncher à ses directives et les effectuent presque instinctivement. On aurait pu trouver une certaine ironie aux publicités de Dolce & Gabbana tellement la mise en scène était lourde de sens, le texte de Bourdieu était quant à lui dénonciateur et cela montre que certains hommes se rendent comptent du monde dans lequel nous évoluons et agissent autant que les femmes, comme Rachel Smythe, pour changer les choses. Le féminisme n’est pas une histoire de femmes pour les placer au dessus des hommes, c’est une mentalité qui doit devenir collective et générale afin d’obtenir une égalité.

FOULON Alexa 1GEN1
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