Les deux publicités de Dolce Gabbana de 2007 sont assez similaires. En effet, on retrouve à chaque fois la femme soumise aux hommes puisque celles-ci se retrouvent allongées au sol tandis qu’ils sont debout au dessus d’elle. Dans la publicité numéro 2 un homme tient fermement le bras de la femme à terre comme un acte de domination, de possession. Tous leurs regards son portés dans sa direction. Dans la publicité numéro 1 on voit une opposition entre les hommes en costumes très classe et la femme en petite tenue sexy pour plaire. Par sa tenue, sa position, cambré dans la pub numéro 2, son maquillage puisqu’elle portent un rouge à lèvre rouge signe de la séduction, de la sensualité, du désir, elle surpasse ainsi l’étiquette de la société qui veut une femme plutôt discrète, polis dans sa manière de parler et d’agir et ayant de la retenue. On retrouve une femme sexy, sexualisé et dominée. On constate ainsi le règne de l’apparence qui prime dans la société puisqu’elles sont malgré tout au centre des publicités par leurs beauté mise en avant. Elles ressortent ainsi comme tout le contraire de ce que la société dit vouloir et ce qu’elle est réellement. Par les tons claires de l’arrière plan avec la couleur blanche qui est présente ont retrouvent la pureté, la virginité et quelque part la perfection, toujours quelque chose qui s’oppose à la façon dont est représentée la femme dans ces deux publicités. Par le côté géométrique du paysage et la représentation de la femme et de l’homme, on a alors une représentation moderne à l’image d’une société contemporaine qu’est la notre ou la femme semble intériorisée le faite d’être dominée.

Dans l'extrait , La domination masculine, Bourdieu met en avant la domination masculine sur les femmes dans les sociétés. Il attire l’attention sur l’importance de la violence pour les hommes durant l’acte sexuel « un acte agressif » qui fait l’essentiel de la domination. L’acte n’est ainsi pas perçu de la même manière pour les deux sexes. L’homme veut possédé et dominé alors que la femme voit ça comme un acte affectueux. Il nous dit aussi que la puissance sociale de la domination masculine n’est pas en réalité que violente, elle inclut donc une part de soumission des femmes mais ce n’est pas vraiment perçu comme telle car elle n’est qu’une vision du monde, des sociétés ou l’on retrouve un dominant et une dominée.

Nous pouvons faire un lien entre ces deux document et notre parcours Individu, moral et société "la femme, victime de la société, coupable pour la société" puisque l'on retrouve une image de femmes inférieure et possédé par l'homme qui montre à quelle point la domination masculine est rentrée dans les mœurs des sociétés.