Sur ces deux photographies, une seule femme est présente, entourée de plusieurs hommes. La femme est au sol sur les deux, les hommes l’entourent, et sont positionnés supérieurs à elle, debout ou agenouillés au dessus d’elle. Tous la regardent.

La femme a la même tenue sur les deux pubs, une "robe" très légère, qui pourrait tout autant être une nuisette, des talons et elle est très maquillée.

Dans cet extrait, Pierre Bourdieu démontre la vision différente du sexe entre les hommes et les femmes. Pour résumer, l’homme voit l’acte sexuel comme un acte de domination, de possession, plutôt violent, un triomphe, ils se pavanent et sont fiers entre eux.

Les femmes elles, sont plus douces d’après lui, elle mettent plus de sentiments dans l’acte. Elles doivent aimer la personne pour coucher avec elle, alors que cela ne dérange pas les hommes de n’avoir aucun lien avec la personne, ça leur fait juste une « conquête » en plus.

Ce texte est assez généralisateur, stéréotypé, tous les hommes ne pensent pas comme ça, toutes les femmes ne voient pas non plus le sexe uniquement de cette manière, mais il date de 1998, la parole s’est aujourd’hui beaucoup plus libérée sur ce sujet.

Tout d’abord, Apollon entre dans la chambre de Perséphone pendant qu’elle dort, on ne sait pas par où ni comment. Pour la réveiller, il commence par l’appeler par son prénom, puis par un surnom, signe d’affection. Elle se réveille, est étonnée de le voir là. Lui prend directement sa tête entre ses mains, mais Perséphone de comprend pas. Il l’embrasse ensuite, mais elle ne l’embrasse pas en retour, et lui dit qu’elle ne veut pas, de manière douce. Il n’en tient pas compte et l’enlace encore plus fermement dans ses bras, elle ne peut plus se retirer, et la réembrasse plus violemment. Il justifie cet acte par la phrase « Tu as flirté toute la journée. Tu sais bien que tu le veux ». Il la manipule avec ses paroles, l’oblige à admettre qu’elle en a envie, autant avec ses bras et sa force qu’avec ses mots, et cela a un impact dans les pensées de Perséphone. Elle continue de refuser, en lui expliquant ses raisons, mais Apollon la plaque et se place au dessus d’elle. Sur le dessin, il paraît beaucoup plus grand qu’elle, de plus en plus imposant. Elle se laisse faire, perdue dans ses pensées. L’image d’elle dans une salle entourée de fleurs blanches, avec une porte qui apparaît symbolise le passage de sa virginité qu’elle voulait garder, à sa non-virginité, c’est-à-dire sa première fois. Il voit bien qu’elle commence à faiblir, à se laisser aller, alors il en profite, et elle finit par se laisser faire, à contre-coeur, mais elle voulait que ce soit son choix, elle pensait que si elle refusait, il y arriverai de toute façon, alors elle décide d’accepter elle même.

Cette histoire dénonce les abus sexuels, et tous les moyens que les hommes (ou les femmes parfois) utilisent pour y parvenir : leur force pysique supérieure, la vulnérabilité d’une personne à un moment donné (ici elle venait de se réveiller), mais aussi les paroles, la manipulation par les mots. D’après Apollon, Perséphone ayant, de son point de vue, « flirté » avec lui, elle a forcément envie de coucher avec lui, alors qu’elle ne le veut pas, cela n’a aucun rapport. L’auteure montre bien aussi le trouble que cela amène dans la tête de la victime, qui en vient à accepter mais à contre-coeur, ce qui signifie qu’en réalité elle ne veut pas.