LE VOL DU PORTRAIT :
Dans ce passage, c’est la passion qui fait que Mr de Nemours ne peut pas résister au désir d’avoir un portrait de Mme de Clèves, et donc de voler celui qui appartient à Mr de Clèves : « il ne put résister à l’envie de le dérober à un mari qu’il croyait tendrement aimer ». C’est aussi par jalousie qu’il le fait, et la jalousie est une conséquence de la passion.
Ensuite, Mme de Clèves, à cause de sa passion pour le duc de Nemours, est « troublée » lorsqu’elle surprend le vol. Sa raison lui dit de le dénnoncer, mais elle ne veut pas parce que cela l’obligerait elle et Mr de Nemours à évoquer devant tout le monde leur passion. La passion s’oppose ici à la raison dans la décision de Mme de Clèves de se taire.
L’AVEU AU MARI :
Ici, la raison dit à Mme de Clèves de faire cet aveu, mais la passion l’empêche de dire le nom de celui qu’elle aime.
La passion de Mr Clèves fait qu’il souffre énormément : « il pensa mourir de douleur », mais elle fait aussi qu’il continue à aimer la princcesse de Clèves malgré tout.
LA CONTEMPLATION DE L’AUTRE :
Tout d’abord, lorsque Mr de Nemours voit Mme de Clèves, sa beauté le trouble, il ressent cette passion.
Ensuite, la passion est présente dans toutes les actions de la princesse durant ce passage : lorsqu’elle noue les rubans, lorsqu’elle observe le portrait « avec une attention et une rêverie que la passion seule peut donner ».
Lorsque le duc de Nemours voit ça, il est « hors de lui-même », il est très heureux.
Enfin, il l’aime tellement qu’il a peur de s’adresser à elle.
Dans les trois extraits, nous avons accès aux pensées et aux sentiments des personnages, ce qui nous permet d’observer la confrontation entre passion et raison qui a lieu seulement dans leur tête.
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