Dans la femme de trente ans, l'incipit remplit biens ses fonctions car on peut voir le choix de narration : point de vue externe à l'histoire, registre et vocabulaire soutenu. On voit aussi que c'est un roman réaliste. Ensuite, il y a bien la confrontation à l'intrigue, le lecteur se demande quels choix va faire Julie, seront-ils bons ou mauvais. De plus les descriptions sont très détaillées "des cheveux grisonnants couvraient à peine son crâne jaune", "Une douce malice animait ses beaux yeux noirs, fendus en amande".
Et puis, cet incipit permet bien au lecteur de rentrer dans l’histoire en lui présentant un évènement important qui, ici, est la rencontre avec son futur mari, Victor d'Aiglemont.
Il s'agit d'un incipit "statique" car les descriptions sont très précises et que le nombre de détails met le lecteur en état d'attente.