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Reprise sur le GP : les monstres des contes et romans

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G. Legoff
Professeur de Français

G. Legoff




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MessageSujet: Reprise sur le GP : les monstres des contes et romans Reprise sur le GP : les monstres des contes et romans EmptyLun 25 Mai - 21:28

Correction du GP : les monstres des contes et des romans

Le monstre des contes et des romans est un être qui, comme dans la mythologie, possède des capacités exceptionnelles et particulières : la petite sirène est à moitié poisson, Barbe bleue a une barbe bleue, Dracula est un buveur de sang immortel. Leur moitié humaine est présente physiquement (la sirène est une femme poisson, Barbe bleue est un homme, Dracula est un vampire et possède une forme humaine ou presque) mais dans le récit est déjà sous-entendu que le monstre est avant tout humain comme si la monstruosité se fondait sur l'humanité. Ce qui en fait un monstre, c'est sa particularité qui l'éloigne de l'humain : le monstre n'est pas tout à fait humain. C'est ce qu'évoque Juliette D dans sa proposition : « Dans ces extraits, les personnages entrent dans une étymologie ; le monstre est ce qui doit être montré (comme une bête de foire). Les descriptions physiques et comportementales de ces personnages sont beaucoup présentes : elles permettent aux lecteurs de comprendre pourquoi « ces créatures » intrigantes sont différentes de la norme. » Il y a une ambiguïté du monstre. Le monstre est à la fois l'individu qui n'est pas forcément mauvais (méchant) mais qui n'est pas totalement humain physiquement comme la petite sirène, mais c'est aussi l'individu dont l'âme est monstrueuse comme Barbe bleue, le plus humain des trois physiquement mais le plus monstrueux moralement. Il y a malgré tout une correspondance entre l'âme et le physique : Barbe bleue est dit « laid » physiquement, lson physique correspondant à son intériorité. La sirène, bien qu'elle soit à moitié poisson est dite belle physiquement comme elle l'est à l'intérieur. Dracula est à ce moment-là laid car son intérieur s'est perdu : en reniant Dieu et en faisant son ennemi, il devient serviteur du mal et s'enlaidit, devenant cette créature à « l'haleine putride », buveuse de sang et monstrueuse. Sa monstruosité demeure malgré tout seulement physique dans notre extrait, ce qu'Elisa nous explique : « Dracula est un monstre surtout à l’extérieur car dans cet extrait on parle surtout de son physique , il est pale il a beaucoup de poils et il a des ongles très longs et pointus avec des cheveux très sombres . Son physique est décrit comme celui d’un monstre ». Ces trois textes proposent des représentations du monstre très différentes, certaines reposant sur le physique monstrueux et d'autres se focalisant davantage sur un être monstrueux dans sa totalité : physiquement et mentalement. Ainsi, on pourrait se questionner et se demander s'il y a des « degrés » de monstruosité ? Est-ce que la petite sirène, femme poisson, est au même niveau de monstruosité que Barbe bleue ? Romain nous indique qu'elle n'est quasi pas représentée comme un monstre car elle ne fait rien de mal, le monstre serait ainsi davantage l'être qui fait le mal plutôt qu'un physique de « créature » : « Dans l’extrait de la sirène, elle n’est pas représentée comme un monstre, juste comme une personne inoffensive avec une queue de poisson à la place des pieds. On ne cite pas d’actes de crime de la part des sirènes, dans cet extrait elle est juste décrit comme un humain exceptée sa queue de poisson, les perles rares et leur monde différent du monde humain. » Les deux sont pourtant associés à des monstres, l'une par son physique et l'autre davantage par son intériorité cruelle et ses actes criminels. Océane N nous résume ainsi les trois représentations du monstre dans nos extraits en distinguant la représentation physique de la représentation morale : « Dans ces extraits pour représenter les monstres ce sont leurs particularités physiques qui sont mises en avant. En effet la petite sirène n’est pas méchante c’est une « princesse charmante » elle possède juste une « queue de poisson » ce qui la rend différente des autres. Pour Dracula c’est le aussi le cas il a des « dents blanches et pointues » ainsi que « des oreilles pâles et pointues » mais mentalement il ne correspond pas à un monstre car il a « des gestes courtois » ce qui montre qu’il a une part d’humanité et de respect. Contrairement à Barbe Bleue qui lui a une particularité physique qui est sa « barbe bleue » mais il est aussi un monstre dans sa manière d’être. En effet derrière son apparence d’homme honnête et gentil, il cache un lourd secret : le meurtre de ses anciennes femmes, ce qui le rend très cruel. »
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