Elève
Messages : 16 Date d'inscription : 17/03/2020 Classe : 2nd9
| Sujet: Etude de l'extrait Julie/prêtre Lun 6 Avr - 11:55 | |
| LA FEMME DE TRENTE ANS « SOUFFRANCES INCONNUES »
La première phrase de ce texte est au présent « — Nous devons, madame, obéir aux uns et aux autres : la loi est la parole, et les usages sont les actions de la société » est au présent, nous le voyons grâce aux verbes « devons, es, sont.. » nous montre qu’on se trouve dans un discours direct dont un dialogue entre deux personnes, nous pouvons également remarquer le pronom « nous » nous montrant qu’il n’y a pas qu’elle , incluant tout le monde, de plus nous pouvons observer des figures de styles comme exemple « la loi est la parole » qui est une allégorie. Dans cette phrase, « — Obéir à la société ?… reprit la marquise en laissant échapper un geste d’horreur. Nous montre que Julie parle, on est encore dans du présent et dans un discours direct. Ensuite, « Hé ! monsieur, tous nos maux viennent de là. Dieu n’a pas fait une seule loi de malheur ; mais en se réunissant les hommes ont faussé son œuvre », le « hé » dans cette phrase est une interjection, nous montrant ainsi qu’elle interpelle la personne après sa première phrase pour continuer à lui parler, et « Dieu n’a pas fait une seule loi de malheur » est une allégorie en faisant ressortir Dieu. Cette prochaine phrase « Nous sommes, nous femmes, plus maltraitées par la civilisation que nous ne le serions par la nature. La nature nous impose des peines physiques que vous n’avez pas adoucies, et la civilisation a développé des sentiments que vous trompez incessamment. La nature étouffe les êtres faibles, vous les condamnez à vivre pour les livrer à un constant malheur » nous montre ce qu’elle pense, ce qu’elle vit ainsi avec le pronom « nous » elle inclut toutes les femmes de plus dans cette phrase, elle parle de la nature comme un être vivant avec l’emploie de plusieurs personnification et du vocabulaire péjoratif « étouffe, impose peines physiques… ». Dans cette autre phrase : « Le mariage, institution sur laquelle s’appuie aujourd’hui la société, nous en fait sentir à nous seules tout le poids : pour l’homme la liberté, pour la femme des devoirs. Nous vous devons toute notre vie, vous ne nous devez de la vôtre que de rares instants » en effet elle parle des hommes, des hommes ayant tous les pouvoirs, contrôlant tout, en les mettant tous à la même hauteur. De plus « Enfin l’homme fait un choix là où nous nous soumettons aveuglément » c’est à dire que les femmes sont sous l’emprise des hommes. Dans cette phrase « Oh ! monsieur, à vous je puis tout dire. Hé bien, le mariage, tel qu’il se pratique aujourd’hui, me semble être une prostitution légale » On peut encore voir deux interjections « Oh » et « Hé » pour interpeler la personne à qui elle s’adresse en essayant de garder son attention et dire ce qu’elle pense. Cette avant dernière phrase « De là sont nées mes souffrances. Mais moi seule parmi les malheureuses créatures si fatalement accouplées je dois garder le silence ! moi seule suis l’auteur du mal, j’ai voulu mon mariage » en employant le pronom « moi », elle parle du fait qu’elle a fait des erreurs en se mariant. Enfin, « Elle s’arrêta, versa des pleurs amers et resta silencieuse » est une peu comme une indication qui montre ses mouvements, on est dans une phrase narrative. |
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