— Nous devons, madame, obéir aux uns et aux autres : la loi est la parole, et les usages sont les actions de la société.

— Obéir à la société ?… reprit la marquise en laissant échapper un geste d’horreur. Hé ! monsieur, tous nos maux viennent de là. Dieu n’a pas fait une seule loi de malheur ; mais en se réunissant les hommes ont faussé son œuvre. Nous sommes, nous femmes, plus maltraitées par la civilisation que nous ne le serions par la nature. La nature nous impose des peines physiques que vous n’avez pas adoucies, et la civilisation a développé des sentiments que vous trompez incessamment. La nature étouffe les êtres faibles, vous les condamnez à vivre pour les livrer à un constant malheur. Le mariage, institution sur laquelle s’appuie aujourd’hui la société, nous en fait sentir à nous seules tout le poids : pour l’homme la liberté, pour la femme des devoirs. Nous vous devons toute notre vie, vous ne nous devez de la vôtre que de rares instants. Enfin l’homme fait un choix là où nous nous soumettons aveuglément. Oh ! monsieur, à vous je puis tout dire. Hé bien, le mariage, tel qu’il se pratique aujourd’hui, me semble être une prostitution légale. De là sont nées mes souffrances. Mais moi seule parmi les malheureuses créatures si fatalement accouplées je dois garder le silence ! moi seule suis l’auteur du mal, j’ai voulu mon mariage.

Elle s’arrêta, versa des pleurs amers et resta silencieuse.

Dans cet extrait du livre, Julie explique au prêtre qu'elle déteste la façon dont les femmes sont intégrées dans la société d'aujourd'hui. Pour commencer, elle trouve que les femmes sont malheureuses comparé aux hommes qui ont eux, le droit au bonheur : L-5 "nous femmes, plus maltraitées par la civilisation que nous le serions par la nature". De plus, selon elle, les femmes sont soumises et les hommes possèdent tous les droits sur elles, ils sont libres de faire et de dire ce qu'ils veulent : L-9 "pour l'homme la liberté, pour la femme, les devoirs". Pour finir, Julie avoue au prêtre qu'elle n'est pas heureuse de s'être mariée L-12 "de là sont nées mes souffrances" et reprend la parole sur le fait que les Hommes et les Femmes ne sont pas égaux en disant : L-10,11 "enfin, l'homme fait un choix là où nous nous soumettons aveuglement". Elle est révoltée du fait que dans le Mariage, la femme est soumise et ne peut pas choisir la mari qu'elle aime vraiment.. C'est toujours à l'homme de faire les choix importants et de décider avec qui il se mariera. Le dialogue entre Julie et le prêtre se termine sur Julie qui pleure tout en restant silencieuse…
PS (désolé madame si ce n'est pas le travail que vous demandiez, mais je n'avais pas trop compris la consigne, et je préférais faire quelque chose que ne rien vous rendre )

Dans ce texte on voit que Julie défend les femmes et dénonce les hommes. Dans ce texte Julie dit au prêtre que la femme souffre et que l'homme ne l'aide pas à soulager ces souffrances. Elle regrette d'être marié avec son homme. Elle dit que la femme n'a pas les mêmes droits que les hommes et que Dieu n'aide pas les femmes non plus. Si les femmes sont toujours c grâce à elles et elles seuls. Elle dit aussi au prêtre que le mariage et une forme de prostitution légale mais elle se culpabilise de se mal qu'elle a commis en acceptant de se marier
Apres se long discours elle pleura de souffrances en pensant à sa malheureuse vie et sont mal du mariage qui la fait souffrir plus que tout