Analyse des titres des chapitres
La Femme de Trente Ans
Balzac

« Premières fautes »
Le premier chapitre se nomme ainsi car dès le début Julie, l’héroïne, n’en fait qu’à sa tête, elle n’écoute pas son père qui l’a met en garde contre Victor. Elle fait aussi l’erreur de l’épouser seulement un an après leur rencontre, et pour finir la dernière faute est sa rencontre avec Arthur avec qui elle va entretenir une relation extraconjugale.
Problématique de la séquence : « Comment la littérature représente-t-elle la femme dans nos sociétés ? »
Balzac a voulu nous montrer à quel point les jeunes filles de son époque pouvaient être impressionnées par un bel uniforme, de beaux atours ou encore un joli visage. Elles pensent que les apparences font le bonheur et la réussite d'un couple. La découverte du mariage, est un choc pour les jeunes filles dans cette société car cela est bien plus qu’une union : c’est aussi un piège dans lequel elles se laissent dépérir.

« Souffrances inconnues »
Le deuxième chapitre parle de souffrance inconnue car Julie est désespérée par la mort d’Arthur et décide alors d’aller vivre à la campagne avec sa fille. Elle souffre aussi parce que le dégout qu’elle peut éprouver pour son mari commence à se rejaillir aussi sur sa fille pour qui elle ne ressent quasiment plus d’amour.
« Comment la littérature représente elle la femme dans nos société ? »
La souffrance ressentie par Julie est représentative des femmes dans les romans du XIXème siècle. Elles sont décrites au travers de leurs défauts et de leur immoralité. Ici, Julie perd goût à la vie, déprime au point d’en oublier ses devoirs de mère. Elle s’appesantit sur elle-même devenant ainsi un personnage romantique souffrant de dépression.


« A trente ans »
Dans le troisième chapitre, Julie est alors âgée de trente ans, elle est encore plongée dans sa mélancolie¸ elle ne c’est toujours pas remise de la mort d’Arthur, mais elle fait la rencontre d’un jeune homme, Charles De Vandenesse, qui arrive à lui redonner espoir et avec qui elle va entretenir pour la deuxième fois une relation extraconjugale.
« Comment la littérature représente elle la femme dans nos société ? »
Ce chapitre représente Julie au sommet de sa splendeur comme les femmes de la société du XIXème siècle. C’est un âge pivot où les femmes sont vues et représentées comme des séductrices, sur d’elles-mêmes et de leurs pouvoirs. Ce pouvoir, Julie le possède puisque Charles renonce à son voyage pour rester auprès de sa belle.


« Le doigt de dieu »
Dans le quatrième chapitre, Julie et Charles ont eut un enfant dont Helene est jalouse alors elle décide de le pousser dans l’eau et il se noie. Le chapitre s’appelle ainsi car Helene est représenter comme le doigt de dieu en le poussant.
« Comment la littérature représente elle la femme dans nos société ? »
Ce chapitre où l’enfant du devoir, Hélène, tue l’enfant de l’amour constitue une tragédie de plus que Julie doit surmonter. L’héroïne ne peut avoir une vie paisible et heureuse, il y a invariablement des évènements tragiques qui parsèment sa vie pour lui permettre de trouver la force de continuer à vivre.

« les deux rencontres »
Le cinquième chapitre commence lors d’une nuit où un inconnu vient frapper à la porte de la maison du marquis : c’est un meurtrier qui cherche refuge pour quelques heures. Hélène qui fait sa rencontre tombe immédiatement amoureuse et décide de partir avec lui. Le chapitre se nomme ainsi car les deux rencontres sont celle d’Hélène et de l’inconnu.


« Comment la littérature représente elle la femme dans nos société ? »
L’abandon de toute morale de la part d’Hélène, nous montre une autre facette de la femme. Elle devient amorale au point de renier toutes les règles de cette société où la femme se doit de se soumettre à son père en toutes choses.

« La vieillesse d’une mère coupable »
Dans ce sixième et dernier chapitre, Moïna sa fille est mariée à un homme riche, mais entretient une liaison avec Alfred De Vandenesse, le fils de Charles. Julie tente de mettre sa fille en garde contre les relations extraconjugales surtout avec Alfred car celui-ci est en réalité son demi-frère. Moïna n’écoute pas sa mère et cette dernière mourra coupable et désespérée de ne pas avoir été écoutée par sa fille.
« Comment la littérature représente elle la femme dans nos société ? »
Ici, nous retrouvons un récit d’une vieille femme sur qui s’abat des malheurs pour la punir du péché d’adultère. La fonction moralisatrice ramène la femme à un statut non pas de victime mais d’actrice de son propre malheur et de sa chute.

Un bon travail dans l'ensemble, malgré quelques erreurs ou imprécisions :

- Arthur n'est pas l'amant de Julie : ils entretiennent une relation platonique !

- Tu perçois bien la dimension de culpabilité de Julie, mais elle est aussi victime. Elle est enfermée dans un mariage qui la rend malheureuse, qui la détruit et la fait souffrir pour le restant de ses jours. Elle est victime de la société, prisonnière du son époux.

Tu trouveras la correction ici : https://vdsalamaison.forumactif.com/t8-iv-le-roman-structure-et-publication