Pub 1 :
Sur la première image publicitaire, on voit quatre hommes et une femme. La femme est allongée au sol vêtu d’une tenue légère. Alors que les hommes habillés en costume se tiennent debout autour d’elle. Ils sont tous situé à une hauteur différente, plus ou moins élevée du sol. Tous les hommes regardent en direction de la femme alors que celle-ci regarde au loin. Cette disposition et la supériorité numérique des hommes nous donne un sentiment d’oppression envers la femme. La femme semble être inférieure aux hommes, elle semble être associée à un caractère superficiel comme nous le montre sa tenue sexy qui s’oppose à la tenue élégante des hommes. Elle est associée à la beauté, à une chose agréable à voir qui a le pouvoir de plaire ce qui a tendance à faire oublier qu’elle est avant tout un être humain qui a des sentiments.

Pub 2 :
Sur cette seconde image publicitaire, on peut une fois de plus constater l’infériorité numérique de femmes. En effet, il y a cinq hommes et une femme qui sont représentés. Une nouvelle fois, la femme est allongée et tous les hommes la regarde, ce qui donne de nouveau un sentiment d’oppression. La femme porte la même tenue légère et deux hommes sont torses nus. Un homme est penché vers la femme et semble l’immobiliser en lui bloquant les mains. La femme tente de se débattre comme nous le témoigne la position de ses jambes. En plus des sentiments véhiculés par la publicité précédente, soit l’infériorité des femmes et le regard superficiel qu’on leur porte, on peut remarquer qu’ici un nouveau caractère associé à la place des femmes dans la société est dénoncé : la soumission.

Ce texte est intitulé « la domination masculine », il est tiré de l’ouvrage La construction sociale du corps qui est paru en 1998 et a été écrit par Pierre Bourdieu. Dans ce texte, l’auteur confronte la vision des femmes et celle des hommes en ce qui concerne les relations sexuelles. Alors que les hommes ont tendance à les percevoir comme un moyen de domination et une manière d’exprimer leur virilité, les femmes ont tendance à voir ces rapports comme des moments intimes chargés d’affectivité. On peut alors en déduire que d’après Pierre Bourdieu, la vision des hommes est basée sur la conquête alors que celle des femmes sur la romance.

Ce webtoon intitulé la Tradition d’Olympus a été réalisé par Rachel Smythe. Il dénonce les abus sexuels en prenant appuie sur un épisode de la mythologie. En effet, ce webtoon illustre d’une manière moderne Perséphone et Appolon. Cet aspect de modernité est retrouvé à la fois dans la représentation des personnages et dans les dialogues qui emploient des termes moderne. Les couleurs employées sont sombres, il y a différents tons de bleu et de violet. Dans ce webtoon, Appolon rentre dans la chambre de Perséphone et la force d’avoir des rapports avec lui. Perséphone ne veut pas mais elle décide de se laisser faire car elle a trop honte de refuser.

La femme est victime de la société sur différents points comme nous le montre les documents étudiés précédemment. Pour commencer, les publicités Dolce & Gabbana nous montre que les femmes sont considérées comme inférieures et sont réduites à leur apparence physique. Dans le texte de Bourdieu, le fait que les hommes et les femmes n’ont pas la même vision des relations sexuelles fait que les femmes sont parfois vues comme des soumises. Finalement le dernier document expose les conséquences de cette vision différente selon le genre sur les relations sexuelles qui peut conduire à des abus. Pour finir, on peut affirmer que les femmes sont victimes de la place que la société leur a donnée.