Dans les deux publicités de Dolce Gabanna nous pouvons voir une femme entourée de plusieurs hommes. On voit déjà une dominance masculine et une attirance physique envers cette femme. La femme est dans une position de faiblesse, de soumission. Elle est couchée, soit elle livre son corps d’elle même, soit les garçons autour l’en empêchent pour abuser d’elle. Dans la deuxième publicité, un des garçons tient son poignet plaqué par terre comme une sorte de menottes et donc l’emprisonne en quelque sorte. Cependant la position de la fille est plutôt celle du départ elle ne veut pas rester ici mais l’homme l’empêche de bouger. On pourrait croire assister à une scène d’abus sexuel sans relation où le seul objectif de l’homme est de dominer la femme.
La thèse de l’auteur est l’acte sexuel lui-même est conçu par les hommes comme une forme de domination, d’appropriation, de « possession ». L’homme conçoit l’acte que par la pénétration et donc un acte physique. Ceci menant a leur orgasme, mais aussi l’orgasme de la femme pour un plaisir personnel. Cependant les femmes ont une autre visions, avec un acte constitué majoritairement d’affection et pas forcément de pénétration. Il y a donc de la part de la femme une simulation de l’orgasme pour faire ressentir cette domination à l’homme et son plaisir. De plus le harcèlement sexuel vise juste la possession qui est une affirmation de la domination.
Apollon est le dieu de la beauté masculine. Il vient dans la chambre de Perséphone qui incarne le retour de la végétation au printemps. Son seul but est de commettre l’acte avec elle. Celle-ci n’est pas d’accord mais Apollon l’oblige. Il cherche la domination et sa posture l’indique bien. Il se tient toujours sur ou autour de Perséphone, l’obligeant a ce qu’elle ne veut pas. Lorsqu’elle le repousse avec ses jambes celui ci la déshabille. Elle continue de le repousser mais sous l’insistance du Dieu, elle craque et accepte. La suite est faite de tristesse et de honte. Elle change sa coiffure car elle ne se reconnaît plus à cause d’un acte forcé.
Dans ces trois documents nous pouvons relever que l’homme est énormément attiré par l’envie de domination. Alors que la femme elle est présenté comme dominée ou est un objet pour parvenir aux envies des hommes. Cela est bien relié à notre parcours où la femme est présenté comme une victime de la société.