Ce tableau est une peinture qui représente le portrait d'une futur mariée. Ce tableau a été réalisé en 1845. On observe une femme au centre de l' œuvre. Elle porte une robe de mariée. Son expression du visage nous montre qu'elle n'est pas heureuse de ce mariage. Elle semble contre ce mariage forcé qui serait l'aboutissement d'un accord entre les pères des mariés, comme cela se faisait à l'époque : les femmes ne choisissaient pas leur mari. On imagine que la mariée se trouve dans son appartement avec la présence du rideau rouge derrière. Le bord d'un tableau est aussi présent ce qui pourrait montrer une forme de richesse et qui nous console dans notre idée du mariage forcé plus souvent réalisé dans les familles bourgeoises. La partie gauche du tableau avec le rideau rouge s'allie avec l'expression du visage de la mariée : elle-même contrastée avec un visage triste mais habillé avec une robe blanche. Le tableau présenté à droite réhausse ce sentiment d'injustice et de tristesse que le peintre veut nous faire parvenir. La mariée semble perdue dans ses pensées, en pleine réflexion sur son avenir. Elle est intriguée par ce qu'il se passe derrière le peintre. Peut-être son futur mari qu'elle découvre avec dégoût. Elle tient fermement dans ses mains un livre qui semble usé. On pourrait penser qu'il s'agisse d'un journal intime dont elle refuse de dévoiler le contenu révélateur de l'injustice de ce mariage. Par sa position et son expression, la mariée semble réfléchir de quel côté se ranger : le bien ou le mal. Ce tableau correspond bien à la séquence « individu, moral et société » car on peut voir que le peintre dénonce la cruauté des pères qui ne laissent pas le choix du mari de leur fille pour servir leurs propres intérêts et que cela pouvait mettre les jeunes femmes dans une situation de grande détresse.