1 p 270
a. Vas-tu te reposer pendant ces vacances?   >>> interrogation totale
b. Que diable vas-tu faire dans cette galère? >>> interrogation partielle
c. Tu m'invites?                                             >>> interrogation totale
d.  Est-ce que tu sais d'où il vient?                >>> interrogation totale
e. Pourquoi tout cela n'arrive-t-il qu'à moi?  >>> interrogation partielle

2 p 270
a. J'ignore qui ils sont.                                         >>> négation lexicale
b. Nous nous demandons comment....                 >>> interrogation indirecte
c. Je ne sais pas quoi dire.                                   >>> négation totale
d. Il ne se rappelle plus ce qu'il voulait acheter. >>>  négation totale
e. Elle se demande si elle a bien fermé la porte. >>> interrogation indirecte

3 p  270
a. Qui est-ce qui m'a pris mon stylo?
La familiarité est exprimée à travers la répétition de la possession: "m'a pris mon"
courant:  Qui est-ce qui a pris mon stylo?
soutenu: Qui a-t-il pris mon stylo?

b.  Où c'est que t'es parti?
La familiarité se ressent dans l'expression "où c'est que" qui est une faute de langue
courant: Où est-ce que tu es parti?
soutenu:  Où es-tu parti?

c. Et vous allez vous y prendre comment?
La familiarité est dans le placement de l'adverbe "comment" en fin de phrase, il devrait être au début
courant: Et comment est-ce que vous allez vous y prendre?
soutenu: Et comment allez-vous vous y prendre?

d. Ah bon?
La familiarité est dans le fait que la question n'a pas vraiment de sens littéralement le sens n'est qu'oral puisqu'elle est très fréquemment utilisée.
courant: Pardon? / excusez-moi?
soutenu: Plait-il?

e. C'est quand que tu viens?
La phrase n'a aucun sens, l'utilisation de "c'est quand que" montre un langage très familier et incorrect.
courant: Quand est-ce que tu viens?
soutenu: Quand viens-tu?

4 p 270
La question est posée sous forme d'interrogation alternative puisqu'elle met en relation deux personnes par l'intermédiaire du "ou" et exprime un choix à faire à son issue. Elle n'appelle néanmoins pas de réelle réponse car l'orientation de l'auteur se fait clairement  ressentir. La tournure de la phrase et le choix du vocabulaire font en sorte que l'avis de l'interlocuteur/ du lecteur se dirige naturellement en faveur du premier choix. C'est pour cela que je pense que cette question est aussi une sorte de question de rhétorique.

5 p 270
"Colonisation et civilisation?"
Cette question de rhétorique ne sert qu'à annoncer le sujet tout en exprimant d'ores et déjà l'avis de l'orateur de part son ironie.

"qu'est-ce en son principe que la colonisation?"
Cette question partielle appelle à l'origine à une réponse que l'orateur donne par la suite avec une suite de négations. Il la transforme donc aussi en question de rhétorique.

"la colonisation a-t-elle vraiment mis en contact?"
"de toutes les manières d'établir le contact, était-elle la meilleure?"
Ces questions de rhétorique sont posées afin de faire réfléchir son audience suite à ce discours. Elles introduisent, de  plus, la conclusion du discours.

Aimée Césaire se sert donc de nombreuse questions  de rhétorique afin d'insister sur l'essentiel de son discours. Elles forment à la fois son plan, sa structure et un appel à la réflexion, à la remise en question de son public. Elles lui permettent d'augmenter grandement l'impact de ses dires dans les esprits.

6 p 270
"Où courir? Où ne pas courir?" >>> interrogations directes partielles
"Qui? Lequel?" >>>  interrogations directes partielles
"Où vais-je? Où suis-je? >>> Qui suis-je?" interrogations directes partielles
"Qu'est-ce? Pourquoi riez-vous?" >>> interrogations directes partielles
"aucun d'entre eux ne l'a prise? >>> interrogation directe totale
"Qui est-ce qui l'a?" >>> interrogation directe partielle
"Et qu'ai-je à faire de la vie, à présent que j'ai perdu un si beau trésor, que je gardais avec tant de soin?" >>> interrogation directe partielle

A travers ces nombreuses interrogations, Plaut montre une telle panique chez le personnage qu'il en vient à se perdre lui-même, aussi bien physiquement que mentalement, ce qui est risible. Par ailleurs, ce sont des questions de rhétorique puisque, présumément seul, le personnage s'adresse à un public ne pouvant donc pas lui répondre. Il parle à partir de questions-réponses en exagérant sa situation puisqu'il va jusqu'à dénigrer la vie pour des futilités. Le dramaturge utilise donc les interrogations pour rythmer la tirade d'Euclion et pour le rendre ridicule.

7 p 270
interrogations directes:
"Qui suis-je?"
> Vous vous demandez qui je suis.
"Que fais-je"
> Vous voulez savoir ce que je fais.
"Voulez-vous connaitre mon caractère?"
> Vous voudriez savoir quel est mon caractère.

interrogations indirectes:
"Vous voudriez bien savoir qui je suis, ce que j'ai fait, ou ce que je fais..."

Ces interrogations premièrement indirectes auxquelles il répond en les reposant de façon directe montre que Vautrin est un personnage malicieux mais simple. En effet, il laisse le suspens se prolonger en n'y répondant pas immédiatement mais montre sa simplicité et son humilité par la suite. Il pose les questions simples à réponses simples de manière brève, sans fioriture, "en trois mots". La question concernant son caractère est, quand à elle, posée en demandant si son interlocuteur souhaite vraiment connaitre la réponse qui sera forcément plus longue. Bien qu'elle n'appelle pas de réponse, cette question de rhétorique montre son intention de ne pas gêner et de ne pas vouloir non plus se mettre trop en avant.