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Questions étude transversale

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G. Legoff
Professeur de Français

G. Legoff




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Messages : 147
Date d'inscription : 16/03/2020




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MessageSujet: Questions étude transversale Questions étude transversale EmptyJeu 16 Avr - 12:33

Questions étude transversale

1) Quel est le sens littéral des trois textes ?

Le premier texte raconte la mort du jeune Charles, fils de Julie d'Aiglemont et de son amant Charles de Vandenesse, tué par sa propre sœur.

Le deuxième texte est celui des retrouvailles de Julie et Hélène et de la mort de cette dernière, pleine de rancunes et de reproches envers sa mère.

Le dernier texte est celui de la mort de Julie, décédée sans avoir pu sauver sa fille des conséquences de ses erreurs.

2) Relevez dans le premier texte un hypallage (« rires naïfs »), une comparaison (« comme un chant d'oiseau »).

3) Le texte se découpe en deux moments bien distingués : lesquels ? Le tableau idyllique d'une famille idéale en promenade et la mort soudaine de l'enfant qui brise le tableau.

Quels sont les éléments textuels qui permettent de mettre en avant chacun des deux moments ?

Premier moment : La construction d'un tableau familiale idéale : Julie n'est plus Julie, mais « la mère » = le rôle idéal de la mère dans le tableau que dessine le narrateur. Perfection familiale : père, mère, enfant : harmonie, amour, promenade : stéréotype de l'idéal familial. « Cette scène délicieuse au milieu de ce magnifique paysage ». Description : « Une femme, belle, blanche, rieuse, un enfant d’amour, un homme ravissant de jeunesse, un ciel pur, enfin toutes les harmonies de la nature s’accordaient pour réjouir l’âme. », adjectifs, chacun joue son rôle idéal : la mère, le père, l'enfant, dans un décor idéal. Le champ lexical de la douceur : « suavité », « caressant », « embrassant », « tendrement embrassé », Champ lexical de la joie : « joie », « souriait », « sourire », « jeux », « danser », « bonheur »

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Deuxième moment : on passe à « L'horreur » : accentué par le superlatif. Champ lexical de la violence : « horrible », « rage », « rejetèrent », « violemment », « coupantes », « fracassa », « sanglant ». Meutre > passé simple, on passe de la description du portrait familial aux actes meurtriers d'Hélène : « poussa », « Charles glissa », « rencontra des racines qui le rejetèrent », « fracassa le front », « alla tomber », « L’onde s’écarta », « il disparut ». « Le petit », « l'enfant », « sa jolie tête blonde » = périphrases et métonymie qui insistent sur la dimension d'innocence de Charles.
Charles = n'est plus qu'un bruit puis un silence (il est réduit aux sons qu'il produit en mourant et au silence qui s'en suit)  : « les cris aigus du pauvre petit ; mais bientôt ses accents se perdirent étouffés dans la vase », « un son lourd comme celui d’une pierre qui s’engouffre. L’éclair n’est pas plus prompt que ne le fut cette chute. » Comparaisons et métaphores au service de la mort, cette fois et non plus au service du cadre enchanteur de la promenade dans le premier paragraphe.

4) Quel est le point de vue du narrateur ?

Interne : modalisateurs « sans doute », présence des premières personnes « nous », « je ».. Un personnage témoin et spectateur de la scène familiale et du meurtre.

5) Quels sont les différents rôles féminins de Julie qui s'entrechoquent/se confrontent dans nos extraits et justifient les différentes morts ?

Julie est la mère (la bonne et la mauvaise) mais aussi l'épouse et l'amante. Tous les rôles qu'elle endosse son donné par l'homme : elle a besoin d'un mari pour être épouse, d'un amant pour être amante et d'un des deux pour être mère. Réduction de Julie à ces rôles féminins qui se confrontent et s'entrechoquent : c'est parce qu'elle est épouse qu'elle est mauvaise mère, parce qu'elle est amante qu'elle est bonne mère pour Charles ou mauvaise mère pour Hélène... Ces rôles ne peuvent pas aller ensemble, ils ne se complètent pas, ils s'abîment les uns les autres.

6) Pourquoi peut-on parler d'une punition divine ?

Le roman met en avant le rôle de victime mais aussi celui de coupable de Julie. C'est parce qu'elle est victime de la société qu'elle devient coupable d'adultère et que cela va détruire sa famille : son fils Charles, fruit du péché, va être assassiné par l'enfant légitime, sa sœur aînée Héléne, comme si elle essayait de réparer l'erreur de sa mère en noyant les preuves, les conséquences de cette erreur, ce péché. Héléne subit aussi les choix de sa mère : mal-aimée, elle s'enfuit avec un pirate et en meurt, reprochant sa vie misérable à cette mère coupable qui sera aussi la cause du malheur de sa dernière fille qui entretient une relation avec son propre frère sans le savoir. Ainsi, le péché de Julie pèse sur celle-ci mais aussi sur toute sa progéniture, condamnée à être punie aux côtés de Julie pour son péché.
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