Le premier chapitre du roman « La Femme de Trente ans » d’Honoré de Balzac s’intitule « Premières Fautes » ici le titre de ce chapitre correspond aux erreurs effectuées par Julie d’Aiglemont dans le roman, la première étant de ne pas avoir écouté son père qui l’avait mise en garde pour son mariage avec Victor d’Aiglemont qui lui a d’ailleurs apporté que malheur tristesse désespoir et deuil. Sa deuxième erreur a été de s’éprendre d’un jeune lord anglais Arthur cet amour « interdit » a conduit à la mort d’Arthur au plus grand regret de Julie. Suite a la mort d’Arthur Julie désespérée décida de quitter paris pour s’installer à Paris. Le rapport avec notre séquence : »La femme victime de la société, coupable pour la société ». Julie a choisi de se marier avec Victor au début par amour, mais après quelques temps elle ne l’aimait plus mais elle était marier a cet homme et donc prisonnière de son mari qui l’a battait et était très agressif avec elle. Elle est aussi victime de l’amour pendant son histoire avec Arthur, elle ne peut tomber amoureuse d’un autre homme car encore une fois elle est mariée. Le mariage est donc a l’époque synonyme de prison la femme est soumise aux ordres de son mari et ne peut les contester elle doit donner plusieurs enfants à son mari même si elle ne l’aime pas, elle ne peut avoir d’autre relations amoureuse alors que le mari le peut.

Le second chapitre intitulé « Souffrances inconnues » décrit parfaitement ce notre société appelle « la dépression » A vingt-six ans, Julie n’espère plus en rien. Retranchée du monde, elle n’a pour compagnie que sa conscience blessée et partagée . Il y avait en elle une femme qui raisonnait et une femme qui sentait, une femme qui souffrait et une femme qui ne voulait plus souffrir. Ses malheurs ont emporté ce que Balzac nomme : « l’enfance du cœur », la jeunesse de l’âme qui donne à l’existence toute sa saveur. Elle raisonne comme une vieille femme. Ceci est la conséquence du mariage car d’après Julie « «Le mariage , une institution sur laquelle s’appuie aujourd’hui la société, nous en fait sentir à nous seules tout le poids : pour l’homme la liberté, pour la femme des devoirs. Nous vous devons toute notre vie, vous ne nous devez la vôtre que de rares instants. Enfin l’homme fait un choix là où nous nous soumettons aveuglément. Oh ! Monsieur, à vous je puis tout dire. Hé ! bien, le mariage, tel qu’il se pratique aujourd’hui, me semble être une prostitution légale. De là sont nées mes souffrances. Mais moi seule parmi les malheureuses créatures si fatalement accouplées je dois garder le silence ! moi seule suis l’auteur du mal, j’ai voulu mon mariage. ». Ce chapitre à encore une fois un rapport avec notre séquence les femmes sont seules responsables de leur souffrances elles sont coupables pour la société


Le troisième chapitre intitulé « A Trente ans », dans ce chapitre Julie a passé la trentaine, Balzac nous décrit donc sa vision d’une femme de trente ans , via Julie d’Aiglemont, mais aussi en s’appuyant sur sa vie en effet en 1822 il rencontre sa future maîtresse née en 1777 qui a 22 ans de plus que lui, elle devient par la suite son soutien son guide jusqu’à sa mort, le 27 juillet 1836.D’après Balzac : « Une femme de trente ans a d’irrésistibles attraits pour un jeune homme ; et rien de plus naturel, de plus fortement tissu, de mieux préétabli que les attachements profonds dont tant d’exemples nous sont offerts dans le monde entre une femme comme la marquise et un jeune homme tel que Vandenesse. En effet, une jeune fille a trop d’illusions, trop d’inexpérience, et le sexe est trop complice de son amour, pour qu’un jeune homme puisse en être flatté ; tandis qu’une femme connaît toute l’étendue des sacrifices à faire. Là, où l’une est entraînée par la curiosité, par des séductions étrangères à celles de l’amour, l’autre obéit à un sentiment consciencieux. L’une cède, l’autre choisit. Ce choix n’est-il pas déjà une immense flatterie ? Armée d’un savoir presque toujours chèrement payé par des malheurs, en se donnant, la femme expérimentée semble donner plus qu’elle-même ; tandis que la jeune fille, ignorante et crédule, ne sachant rien, ne peut rien comparer, rien apprécier ; elle accepte l’amour et l’étudie. L’une nous instruit, nous conseille à un âge où l’on aime à se laisser guider, où l’obéissance est un plaisir ; l’autre veut tout apprendre et se montre naïve là où l’autre est tendre. Celle-là ne vous présente qu’un seul triomphe, celle-ci vous oblige à des combats perpétuels. La première n’a que des larmes et des plaisirs, la seconde a des voluptés et des remords. »Le rapport avec notre séquence, ce chapitre nous décrit par la littérature la femme dans la société du 19ème siècle.


Le quatrième chapitre très court et un peu confus s’intitule « le doigt de Dieu » en effet dans ce chapitre il est fait référence d’un notaire, il y est d’ailleurs décrit, Balzac s’est inspiré d’un personnage qu’il avait rencontré lors de ses études de clerc de notaire. Le titre de ce chapitre fait référence au seau du notaire car dans la religion le doigt de Dieu signifie le seau (la marque de dieu) qui atteste de son appartenance au Père, c’est lui qui lui permet de suivre les directives de Dieu afin de ne pas marcher selon sa propre chair. Ici le rapport avec la séquence est que la religion chrétienne donne des droits et des devoirs aux adeptes via Dieu, le seau de Dieu. Tout comme la relation mari/femme au 19ème le mari va donner ses directives à la femme et elle va devoir les accepter sans les contester.


Le cinquième chapitre s’intitule « Les deux rencontres » parce que dans ce chapitre il y a en premier temps la rencontre d’Hélène avec l’homme que Victor a hébergé qui était en réalité un assassin. Puis la seconde rencontre d’Hélène (qui avait décidé de partir avec l’assassin) avec son père Victor (qui retournait à Paris après avoir reconstruit sa fortune en Amérique).Lors de cette rencontre Hélène exprime le bonheur qu’elle exprime dans sa « nouvelle vie » aux cotés de l’assassin.


Le sixième et dernier chapitre « La vieillesse d’une mère coupable » s’intitule comme cela car dans ce chapitre Julie est en fin de vie elle a vieillit Balzac décrit d’ailleurs le visage de celle qui est maintenant une vielle femme « La physionomie des femmes ne commence qu’à trente ans. Jusques à cet âge, le peintre ne trouve dans leurs visages que du rose et du blanc, des sourires et des expressions qui répètent une même pensée, pensée de jeunesse et d’amour, pensée uniforme et sans profondeur ; mais , dans la vieillesse, tout chez la femme a parlé, les passions se sont incrustées sur son visage : elle a été amante, épouse, mère ; les expressions les plus violentes de la joie et de la douleur ont fini par grimer, torturer ses traits, par s’y empreindre en mille rides, qui toutes ont un langage ; et une tête de femme devient alors sublime d’horreur, belle de mélancolie, ou magnifique de calme ; s’il est permis de poursuivre cette étrange métaphore, le lac desséché laisse voir alors les traces de tous les torrents qui l’ont produit : une tête de vieille femme n’appartient plus alors ni au monde qui, frivole, est effrayé d’en apercevoir la destruction de toutes les idées d’élégance auxquelles il est habitué, ni aux artistes vulgaires qui n’y découvrent rien ; mais aux vrais poètes, à ceux qui ont le sentiment d’un beau indépendant de toutes les conventions sur lesquelles reposent tant de préjugés en fait d’art et de beauté. » Julie meurt coupable de ne pas avoir prévenue Moïna sa fille qui s’est épris du fils de Charles qui n’est autre que son demi-frère. Julie meurt donc après avoir été violemment renvoyée par Moïna qui s’est excusée de sa mauvaise conduite une fois avoir vu le cadavre de sa mère.

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